La Vie de Notre Seigneur Jésus Christ d'après les visions d'Anne Catherine Emmerich, qu'offre ici aux lecteurs français le traducteur de la Douloureuse Passion et de la Vie de la Sainte Vierge, est le complément longtemps attendu de ces deux ouvrages.
Ce complément est considérable, car il embrasse toute la vie publique du Sauveur, à partir de la prédication de saint Jean Baptiste?
?.Quant à Jésus, il se rendit dans une ville nommée Luz.
Il alla à la synagogue, et fit un long discours où il expliqua le sens mystérieux de plusieurs anciennes figures des Ecritures?
?Je me souviens qu'il parla des enfants d'Israël, rappela qu'après avoir traversé la mer Rouge, ils errèrent longtemps dans le désert, à cause de leurs péchés ; qu'ensuite, ayant traversé le Jourdain, ils possédèrent la Terre Promise.
Maintenant, disait il, le temps était venu où cela devait arriver réellement par le baptême dans le Jourdain : ce n'avait été alors qu'une figure, mais maintenant, s'ils étaient fidèles et observaient les commandements de Dieu, ils entreraient en possession de la Terre Promise et de la cité de Dieu.
Il entendait cela spirituellement de la Jérusalem céleste.
Mais eux croyaient toujours qu'il s'agissait d'un royaume de ce monde et de leur affranchissement du joug des Romains?.
? Il ne dit pourtant jamais :
« C'est moi » mais parla toujours à la troisième personne, de même que nous le voyons, dans l'Evangile, dire : « le Fils de l'homme ».
Il prit encore un repas dans la maison où il était entré, et fit la prière en commun avec ses disciples avant qu'on ne se retirât pour dormir.
De Luz à Ensemès, Jésus allait dans la direction du midi.
Près d'Ensemès coulait le torrent de Cédron : il vient de la vallée où Judas se pendit ; il coule le long de la vallée de Josaphat, au pied de la montagne des Oliviers, puis ensuite va à l'orient se jeter dans la mer Morte.
Il y avait ici beaucoup de montagnes : la chaîne s'étend jusqu'au mont Amon, près du désert de Giah, où Jésus se trouvait le soir qui précéda son arrivée à Bethanie?.
?.C'était un spectacle merveilleux : on voyait tant de choses et si clairement, et tout était si brillant et si magnifique !
Jésus ne dit que ces mots :
« Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu ne serviras que lui seul.
Retire-toi de moi, Satan. »
Alors je vis Satan, sous une forme incroyablement hideuse, s'élancer du haut du rocher dans le précipice, et disparaître comme si la terre l'eut englouti.
Aussitôt après, je vis une troupe d'anges s'approcher de Jésus et s'incliner devant lui : ils le portèrent, je ne sais de quelle manière, comme sur leurs mains, et, planant doucement avec lui près du rocher, ils le ramenèrent dans la grotte où il avait commencé son jeûne de quarante jours.
Il y avait douze anges principaux avec d'autres troupes d'assistants qui formaient aussi un nombre déterminé : je ne sais plus bien s'ils étaient soixante douze, mais je suis portée à le croire : car il y eut dans toute cette vision quelque chose qui me rappela les apôtres et les disciples.
Il y eut alors dans la grotte comme une fêle d'actions de grâces pour une victoire et comme un festin solennel?
? Jésus leur ordonna de les remplir toutes d'eau.
Ils les portèrent à la fontaine qui se trouvait dans un caveau et consistait en un réservoir de pierre avec une pompe.
Ces urnes étaient des vases de terres fortes grandes et fortes lourds, et il fallait deux hommes pour en porter une par les deux anses.
Il y avait depuis le haut jusqu'en bas plusieurs tuyaux fermés avec des bondes, et quand le liquide était épuisé jusqu'à une certaine hauteur, on retirait la bonde inférieure et on versait.
On ne levait pas les urnes pour verser, on se bornait à les incliner un peu sur leurs bases élevées.
L'avertissement de Marie fut donné à voix basse, la réponse de Jésus à haute voix, aussi bien que l'ordre de puiser l'eau.
Lorsque les urnes remplies d'eau furent placées toutes les six devant le buffet, Jésus y al
Description:
La Vie de Notre Seigneur Jésus Christ d'après les visions d'Anne Catherine Emmerich, qu'offre ici aux lecteurs français le traducteur de la Douloureuse Passion et de la Vie de la Sainte Vierge, est le complément longtemps attendu de ces deux ouvrages.Ce complément est considérable, car il embrasse toute la vie publique du Sauveur, à partir de la prédication de saint Jean Baptiste?
?.Quant à Jésus, il se rendit dans une ville nommée Luz.
Il alla à la synagogue, et fit un long discours où il expliqua le sens mystérieux de plusieurs anciennes figures des Ecritures?
?Je me souviens qu'il parla des enfants d'Israël, rappela qu'après avoir traversé la mer Rouge, ils errèrent longtemps dans le désert, à cause de leurs péchés ; qu'ensuite, ayant traversé le Jourdain, ils possédèrent la Terre Promise.
Maintenant, disait il, le temps était venu où cela devait arriver réellement par le baptême dans le Jourdain : ce n'avait été alors qu'une figure, mais maintenant, s'ils étaient fidèles et observaient les commandements de Dieu, ils entreraient en possession de la Terre Promise et de la cité de Dieu.
Il entendait cela spirituellement de la Jérusalem céleste.
Mais eux croyaient toujours qu'il s'agissait d'un royaume de ce monde et de leur affranchissement du joug des Romains?.
? Il ne dit pourtant jamais :
« C'est moi » mais parla toujours à la troisième personne, de même que nous le voyons, dans l'Evangile, dire : « le Fils de l'homme ».
Il prit encore un repas dans la maison où il était entré, et fit la prière en commun avec ses disciples avant qu'on ne se retirât pour dormir.
De Luz à Ensemès, Jésus allait dans la direction du midi.
Près d'Ensemès coulait le torrent de Cédron : il vient de la vallée où Judas se pendit ; il coule le long de la vallée de Josaphat, au pied de la montagne des Oliviers, puis ensuite va à l'orient se jeter dans la mer Morte.
Il y avait ici beaucoup de montagnes : la chaîne s'étend jusqu'au mont Amon, près du désert de Giah, où Jésus se trouvait le soir qui précéda son arrivée à Bethanie?.
?.C'était un spectacle merveilleux : on voyait tant de choses et si clairement, et tout était si brillant et si magnifique !
Jésus ne dit que ces mots :
« Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu ne serviras que lui seul.
Retire-toi de moi, Satan. »
Alors je vis Satan, sous une forme incroyablement hideuse, s'élancer du haut du rocher dans le précipice, et disparaître comme si la terre l'eut englouti.
Aussitôt après, je vis une troupe d'anges s'approcher de Jésus et s'incliner devant lui : ils le portèrent, je ne sais de quelle manière, comme sur leurs mains, et, planant doucement avec lui près du rocher, ils le ramenèrent dans la grotte où il avait commencé son jeûne de quarante jours.
Il y avait douze anges principaux avec d'autres troupes d'assistants qui formaient aussi un nombre déterminé : je ne sais plus bien s'ils étaient soixante douze, mais je suis portée à le croire : car il y eut dans toute cette vision quelque chose qui me rappela les apôtres et les disciples.
Il y eut alors dans la grotte comme une fêle d'actions de grâces pour une victoire et comme un festin solennel?
? Jésus leur ordonna de les remplir toutes d'eau.
Ils les portèrent à la fontaine qui se trouvait dans un caveau et consistait en un réservoir de pierre avec une pompe.
Ces urnes étaient des vases de terres fortes grandes et fortes lourds, et il fallait deux hommes pour en porter une par les deux anses.
Il y avait depuis le haut jusqu'en bas plusieurs tuyaux fermés avec des bondes, et quand le liquide était épuisé jusqu'à une certaine hauteur, on retirait la bonde inférieure et on versait.
On ne levait pas les urnes pour verser, on se bornait à les incliner un peu sur leurs bases élevées.
L'avertissement de Marie fut donné à voix basse, la réponse de Jésus à haute voix, aussi bien que l'ordre de puiser l'eau.
Lorsque les urnes remplies d'eau furent placées toutes les six devant le buffet, Jésus y al