« Cette correspondance d’Henry Miller avec un ami, alors le plus proche, nous vaut d’assister à la genèse d’une œuvre que le “gars de Brooklyn” avait préparée dès son adolescence, à l’école de la rue. Avant de débarquer à la gare du Nord, au mois de mars 1930, Miller n’avait fait qu’attendre son heure, grillant d’impatience. La débine américaine ne lui avait rien rapporté ; la dèche parisienne lui donnera tout. C’est à Paris qu’il va percer, regrettant amèrement de n’y être pas venu plus tôt. Il était enfin à Paris, bourré d’espoir malgré tout, en dépit de pieds de grue déprimants au bureau de l’American Express, pour l’arrivée d’un mandat incertain. L’aventure commençait. Être à Paris, c’était enfin naître. Grâce à cette correspondance abondante nous savons comment a pu naître l’œuvre d’Henry Miller ; son intérêt vient aussi de ce qu’elle offre, du Paris des années 30, un portrait inappréciable. » F.J. Temple (traducteur)
Description:
« Cette correspondance d’Henry Miller avec un ami, alors le plus proche, nous vaut d’assister à la genèse d’une œuvre que le “gars de Brooklyn” avait préparée dès son adolescence, à l’école de la rue. Avant de débarquer à la gare du Nord, au mois de mars 1930, Miller n’avait fait qu’attendre son heure, grillant d’impatience. La débine américaine ne lui avait rien rapporté ; la dèche parisienne lui donnera tout. C’est à Paris qu’il va percer, regrettant amèrement de n’y être pas venu plus tôt. Il était enfin à Paris, bourré d’espoir malgré tout, en dépit de pieds de grue déprimants au bureau de l’American Express, pour l’arrivée d’un mandat incertain. L’aventure commençait. Être à Paris, c’était enfin naître. Grâce à cette correspondance abondante nous savons comment a pu naître l’œuvre d’Henry Miller ; son intérêt vient aussi de ce qu’elle offre, du Paris des années 30, un portrait inappréciable. » F.J. Temple (traducteur)