Ces poèmes en vers
libres sont l’œuvre d’un Californien de la quatrième génération. Son père, John
Fante, était un écrivain et scénariste (1909-1983) d’origine italienne ; remarqué
par H. L. Mencken, il influença notamment Jack Kerouac et, tombé dans l’oubli, fut
tardivement porté aux nues par Charles Bukowski (« Fante était mon Dieu »).
Dan Fante est né le
19 février 1944, à Los Angeles. Ses précédentes œuvres (romans, pièces…) ont
évoqué la noirceur de ses années d’alcoolisme : petits boulots à New York
et Los Angeles, divorces, névrose, tentatives de suicide, accidents de voiture,
obsessions sexuelles, incapacité à s’intégrer dans la société… C’est un « survivant »,
un homme qui, en bonne logique, aurait dû disparaître de la circulation depuis
longtemps – comme son grand frère Nick, garçon brillant auquel il dédie un
poème, et qui s’alcoolisa à mort après un épisode incestueux avec sa fille.
Le premier
remarquable roman de Dan Fante, Chump Change, rejeté par une quarantaine
d’éditeurs américains, a paru chez Sun Dog Press en 1998 après avoir été publié
en France, patrie des rebelles et des exilés américains, sous le titre Les Anges
n’ont rien dans les poches. Le héros, Bruno Dante, reviendra dans deux
autres romans, l’ensemble composant une trilogie semi-autobiographique qui
semble répondre à la trilogie de Fante consacrée aux aventures et
mésaventures d’Arturo Bandini (Ask the Dust, etc.).
Rédigés entre 2003 et 2008, ces poèmes sont ceux de la lumière à la
sortie du tunnel. Ils évoquent l’amour, la paternité, le départ de Los Angeles
pour une petite ville de l’Arizona, une certaine reconnaissance internationale,
la foi en un Dieu aussi imprécis qu’omniprésent… Après une jeunesse puis un âge
mûr marqués par l’échec et l’adversité, Dan Fante est maintenant heureux en
amour et publié dans treize pays, en onze langues. Et il entend que ça se sache !
Description:
Ces poèmes en vers libres sont l’œuvre d’un Californien de la quatrième génération. Son père, John Fante, était un écrivain et scénariste (1909-1983) d’origine italienne ; remarqué par H. L. Mencken, il influença notamment Jack Kerouac et, tombé dans l’oubli, fut tardivement porté aux nues par Charles Bukowski (« Fante était mon Dieu »).
Dan Fante est né le 19 février 1944, à Los Angeles. Ses précédentes œuvres (romans, pièces…) ont évoqué la noirceur de ses années d’alcoolisme : petits boulots à New York et Los Angeles, divorces, névrose, tentatives de suicide, accidents de voiture, obsessions sexuelles, incapacité à s’intégrer dans la société… C’est un « survivant », un homme qui, en bonne logique, aurait dû disparaître de la circulation depuis longtemps – comme son grand frère Nick, garçon brillant auquel il dédie un poème, et qui s’alcoolisa à mort après un épisode incestueux avec sa fille.
Le premier remarquable roman de Dan Fante, Chump Change, rejeté par une quarantaine d’éditeurs américains, a paru chez Sun Dog Press en 1998 après avoir été publié en France, patrie des rebelles et des exilés américains, sous le titre Les Anges n’ont rien dans les poches. Le héros, Bruno Dante, reviendra dans deux autres romans, l’ensemble composant une trilogie semi-autobiographique qui semble répondre à la trilogie de Fante consacrée aux aventures et mésaventures d’Arturo Bandini (Ask the Dust, etc.).
Rédigés entre 2003 et 2008, ces poèmes sont ceux de la lumière à la sortie du tunnel. Ils évoquent l’amour, la paternité, le départ de Los Angeles pour une petite ville de l’Arizona, une certaine reconnaissance internationale, la foi en un Dieu aussi imprécis qu’omniprésent… Après une jeunesse puis un âge mûr marqués par l’échec et l’adversité, Dan Fante est maintenant heureux en amour et publié dans treize pays, en onze langues. Et il entend que ça se sache !