[Version éditée] Ce livre publié en 1858, peu avant l'abolition du servage en Russie. Le sens et la portée de ce roman ont été admirablement résumés par Jean Fréville qui écrit, reprenant le jugement de Lénine: “Oblomov représente le propriétaire foncier inculte, paresseux, avare, passant sa vie à dormir et à rêvasser, subsistant du travail de ses serfs, dans les conditions primitives d'une économie quasi fermée. Gontcharov savait que l'oblomovchtchina était condamnée par l'histoire, mais espérait que son propriétaire foncier se transformerait en agriculteur capitaliste. Lénine ne retient de l'oblomovchtchina que sa réalité sordide, son esprit de routine, sa fainéantise”. Ces traits apparaissent sous l'aspect ou l'image de personnages attachants qui suscitent un vif intérêt et que l'auteur présente tantôt avec une ironie savoureuse, tantôt avec une sorte de tendresse.
Description:
[Version éditée] Ce livre publié en 1858, peu avant l'abolition du servage en Russie. Le sens et la portée de ce roman ont été admirablement résumés par Jean Fréville qui écrit, reprenant le jugement de Lénine: “Oblomov représente le propriétaire foncier inculte, paresseux, avare, passant sa vie à dormir et à rêvasser, subsistant du travail de ses serfs, dans les conditions primitives d'une économie quasi fermée. Gontcharov savait que l'oblomovchtchina était condamnée par l'histoire, mais espérait que son propriétaire foncier se transformerait en agriculteur capitaliste. Lénine ne retient de l'oblomovchtchina que sa réalité sordide, son esprit de routine, sa fainéantise”. Ces traits apparaissent sous l'aspect ou l'image de personnages attachants qui suscitent un vif intérêt et que l'auteur présente tantôt avec une ironie savoureuse, tantôt avec une sorte de tendresse.