EXTRAIT: Mon père ne tarde pas à faire son apparition, les bras chargés de bouteilles de bourgogne. Il est hilare. Cet épisode l'a visiblement beaucoup amusé.
Personnellement, je suis sonné. Je suis pris de vertiges. J'ai la pénible sensation d'avoir encaissé un terrible uppercut au foie. Mon père est décédé le 1er mai 2015, après avoir lutté pendant plus de dix ans contre la maladie. La cicatrice n'est pas encore refermée. Il me manque terriblement. Nous étions si proches. Nous avions partagé tant de choses pendant plus d'un demi-siècle. J'ai suivi sa lente descente aux enfers, tout en restant admiratif devant son courage et sa volonté de vivre. Mon père était un battant, un vrai compétiteur, il ne s'avouait jamais vaincu. Même sur son lit de mort, entouré des siens, il avait encore trouvé la force de plaisanter avec l'infirmière qui s'apprêtait à lui injecter une forte dose d'analgésiques, destinée à lui faire supporter la douleur, devenue insoutenable.
Je revois le cercueil recouvert du drapeau tricolore, tandis que la sarabande de Haendel emplit l'église Saint Antoine de Padoue, pleine à craquer. La tristesse de la famille, des anciens marins, des élus, de tous ses amis. Les larmes…
Je le retrouve face à moi, en pleine possession de ses moyens. Les stigmates de la maladie ont disparu, comme par enchantement. Il a, à nouveau vingt ans, un corps d'athlète, entretenu par la pratique régulière de la natation en compétition et les travaux de la ferme. Il a l'allure d'un viking. Blond aux yeux bleus. La grand-mère Suzanne n'a pas tort. La ressemblance avec l'acteur américain Charlton Heston est saisissante. Il aurait pu jouer dans Ben-Hur. Il parait indestructible.
Je suis à nouveau pris par le doute. Tout cela est absurde. Je dois me faire une raison. Il est mort et incinéré. Ses cendres ont été dispersées dans la prairie de Chavigny. Il n'existe plus que dans nos souvenirs et sur les photos de famille. Il appartient à l'histoire de notre commune. Remonter le temps est impossible. Je suis entouré de fantômes
L'étang du Landru à Messein en Meurthe et Moselle a une sinistre réputation. On ne compte plus les disparitions inexpliquées, survenues peu avant l'aube, lorsqu'un brouillard épais envahit le secteur.
Les plus crédules imputent ces disparitions à des êtres maléfiques, d'apparence vaguement humaine, qui hanteraient les eaux noires et profondes de l'étang.
Plusieurs pêcheurs affirment avoir aperçu plusieurs fois une inquiétante lueur qui troue la nuit, juste avant le lever du jour.
Selon la rumeur, Le Landru devrait son nom au cadavre d'une femme atrocement mutilé et partiellement carbonisé, retrouvé sur ses berges dans les années 1950.
Mythe urbain ou réalité ?
L'étang du Landru à Messein en Meurthe et Moselle a une sinistre réputation. On ne compte plus les disparitions inexpliquées, survenues peu avant l'aube, lorsqu'un brouillard épais envahit le secteur.
Les plus crédules imputent ces disparitions à des êtres maléfiques, d'apparence vaguement humaine, qui hanteraient les eaux noires et profondes de l'étang.
Plusieurs pêcheurs affirment avoir aperçu plusieurs fois une inquiétante lueur qui troue la nuit, juste avant le lever du jour.
Selon la rumeur, Le Landru devrait son nom au cadavre d'une femme atrocement mutilé et partiellement carbonisé, retrouvé sur ses berges dans les années 1950.
Mythe urbain ou réalité ?
Jean-Marc a juste le temps d'apercevoir la lueur, avant d'être subitement emporté par un tourbillon d'une puissance colossale. Lorsqu'il reprend ses esprits, le décor a changé. Il a brutalement été propulsé dans le passé, en 1955, plus précisément , quelques jours avant sa naissance.
Parviendra- t'-il à regagner son époque et à résoudre le mystère du Landru ?
Description:
EXTRAIT: Mon père ne tarde pas à faire son apparition, les bras chargés de bouteilles de bourgogne. Il est hilare. Cet épisode l'a visiblement beaucoup amusé.
Personnellement, je suis sonné. Je suis pris de vertiges. J'ai la pénible sensation d'avoir encaissé un terrible uppercut au foie. Mon père est décédé le 1er mai 2015, après avoir lutté pendant plus de dix ans contre la maladie. La cicatrice n'est pas encore refermée. Il me manque terriblement. Nous étions si proches. Nous avions partagé tant de choses pendant plus d'un demi-siècle. J'ai suivi sa lente descente aux enfers, tout en restant admiratif devant son courage et sa volonté de vivre. Mon père était un battant, un vrai compétiteur, il ne s'avouait jamais vaincu. Même sur son lit de mort, entouré des siens, il avait encore trouvé la force de plaisanter avec l'infirmière qui s'apprêtait à lui injecter une forte dose d'analgésiques, destinée à lui faire supporter la douleur, devenue insoutenable.
Je revois le cercueil recouvert du drapeau tricolore, tandis que la sarabande de Haendel emplit l'église Saint Antoine de Padoue, pleine à craquer. La tristesse de la famille, des anciens marins, des élus, de tous ses amis. Les larmes…
Je le retrouve face à moi, en pleine possession de ses moyens. Les stigmates de la maladie ont disparu, comme par enchantement. Il a, à nouveau vingt ans, un corps d'athlète, entretenu par la pratique régulière de la natation en compétition et les travaux de la ferme. Il a l'allure d'un viking. Blond aux yeux bleus. La grand-mère Suzanne n'a pas tort. La ressemblance avec l'acteur américain Charlton Heston est saisissante. Il aurait pu jouer dans Ben-Hur. Il parait indestructible.
Je suis à nouveau pris par le doute. Tout cela est absurde. Je dois me faire une raison. Il est mort et incinéré. Ses cendres ont été dispersées dans la prairie de Chavigny. Il n'existe plus que dans nos souvenirs et sur les photos de famille. Il appartient à l'histoire de notre commune. Remonter le temps est impossible. Je suis entouré de fantômes
L'étang du Landru à Messein en Meurthe et Moselle a une sinistre réputation. On ne compte plus les disparitions inexpliquées, survenues peu avant l'aube, lorsqu'un brouillard épais envahit le secteur.
Les plus crédules imputent ces disparitions à des êtres maléfiques, d'apparence vaguement humaine, qui hanteraient les eaux noires et profondes de l'étang.
Plusieurs pêcheurs affirment avoir aperçu plusieurs fois une inquiétante lueur qui troue la nuit, juste avant le lever du jour.
Selon la rumeur, Le Landru devrait son nom au cadavre d'une femme atrocement mutilé et partiellement carbonisé, retrouvé sur ses berges dans les années 1950.
Mythe urbain ou réalité ?
L'étang du Landru à Messein en Meurthe et Moselle a une sinistre réputation. On ne compte plus les disparitions inexpliquées, survenues peu avant l'aube, lorsqu'un brouillard épais envahit le secteur.
Les plus crédules imputent ces disparitions à des êtres maléfiques, d'apparence vaguement humaine, qui hanteraient les eaux noires et profondes de l'étang.
Plusieurs pêcheurs affirment avoir aperçu plusieurs fois une inquiétante lueur qui troue la nuit, juste avant le lever du jour.
Selon la rumeur, Le Landru devrait son nom au cadavre d'une femme atrocement mutilé et partiellement carbonisé, retrouvé sur ses berges dans les années 1950.
Mythe urbain ou réalité ?
Jean-Marc a juste le temps d'apercevoir la lueur, avant d'être subitement emporté par un tourbillon d'une puissance colossale. Lorsqu'il reprend ses esprits, le décor a changé. Il a brutalement été propulsé dans le passé, en 1955, plus précisément , quelques jours avant sa naissance.
Parviendra- t'-il à regagner son époque et à résoudre le mystère du Landru ?