Paru en juillet 1970, le premier des recueils posthumes de Paul Celan, Lichtzwang, CONTRAINTE DE LUMIERE, a été composé entre juin et décembre 1967 selon un ordre strictement chronologique. Comme un journal. L’art nerveux et lapidaire de chaque poème révèle un sentiment d’urgence mais garde le souci du mot le mieux ajusté à la pensée : le recours au langage technique et scientifique le plus contemporain en est la preuve. Dans la lumière crue, inextinguible de l’Histoire, et aux prises avec une grandissante difficulté à vivre, le poète tente par un constant exercice de lucidité, par un relevé des restes de la mémoire, de résister, de tenir. Celan n’écrivait-il pas à propos d’Ossip Mandelstam, son frère en poésie, que les poèmes sont des projets d’existence ?
Description:
Paru en juillet 1970, le premier des recueils posthumes de Paul Celan, Lichtzwang, CONTRAINTE DE LUMIERE, a été composé entre juin et décembre 1967 selon un ordre strictement chronologique. Comme un journal. L’art nerveux et lapidaire de chaque poème révèle un sentiment d’urgence mais garde le souci du mot le mieux ajusté à la pensée : le recours au langage technique et scientifique le plus contemporain en est la preuve. Dans la lumière crue, inextinguible de l’Histoire, et aux prises avec une grandissante difficulté à vivre, le poète tente par un constant exercice de lucidité, par un relevé des restes de la mémoire, de résister, de tenir. Celan n’écrivait-il pas à propos d’Ossip Mandelstam, son frère en poésie, que les poèmes sont des projets d’existence ?