« J’ai écrit ce qu’il y a de plus
grand, cela ne fait aucun doute, mais c’est aussi de cette façon que j’ai
tétanisé la littérature allemande pour quelques siècles. J’aurai été, mon cher,
avait dit Goethe à Riemer, le tétaniseur de la
littérature allemande. Ils sont tous tombés dans le piège de mon Faust. »
La férocité de Thomas Bernhard fait rage dans
les quatre récits rassemblés ici en un volume, selon son souhait. Qu’il s’agisse
de Goethe mourant, de la haine de l’Autriche ou de la détestation de la famille,
l’humour et l’ironie du grand prosateur se révèlent toujours aussi percutants. Mais
surtout, ces quatre miniatures contiennent tout l’univers de Bernhard et
forment un condensé très maîtrisé des motifs qui traversent toute son œuvre.
Thomas Bernhard, né en 1931 aux Pays-Bas, a
été d’abord élève du Mozarteum de Salzbourg, puis chroniqueur judiciaire, avant
de connaître le succès critique dès ses premières publications dans les années
soixante. Il est mort en 1989 dans sa ferme en Haute-Autriche. Aujourd’hui, il
est unanimement considéré comme l’un des plus grands écrivains de langue
allemande.
Un second recueil, Sur les traces de la vérité, paraît simultanément dans la collection
« Arcades ».
Description:
« J’ai écrit ce qu’il y a de plus grand, cela ne fait aucun doute, mais c’est aussi de cette façon que j’ai tétanisé la littérature allemande pour quelques siècles. J’aurai été, mon cher, avait dit Goethe à Riemer, le tétaniseur de la littérature allemande. Ils sont tous tombés dans le piège de mon Faust. »
La férocité de Thomas Bernhard fait rage dans les quatre récits rassemblés ici en un volume, selon son souhait. Qu’il s’agisse de Goethe mourant, de la haine de l’Autriche ou de la détestation de la famille, l’humour et l’ironie du grand prosateur se révèlent toujours aussi percutants. Mais surtout, ces quatre miniatures contiennent tout l’univers de Bernhard et forment un condensé très maîtrisé des motifs qui traversent toute son œuvre.
Thomas Bernhard, né en 1931 aux Pays-Bas, a été d’abord élève du Mozarteum de Salzbourg, puis chroniqueur judiciaire, avant de connaître le succès critique dès ses premières publications dans les années soixante. Il est mort en 1989 dans sa ferme en Haute-Autriche. Aujourd’hui, il est unanimement considéré comme l’un des plus grands écrivains de langue allemande.
Un second recueil, Sur les traces de la vérité, paraît simultanément dans la collection « Arcades ».